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Comment choisir son microcontrôleur
Si vous avez déjà travaillé avec une marque de microcontrôleur, vous serez certainement plus à l'aise avec la marque que vous connaissez déjà. Idem si dans votre entourage vous pouvez avoir du soutien, profitez-en. Sinon, trouver une carte de développement qui dispose des entrées-sorties dont vous avez besoin.
Dans la réflexion ci-après, le postulat est qu'il n'y a qu'un seul microcontrôleur. Il est possible d'utiliser plusieurs microcontrôleurs qui communique entre eux.
De quelles entrées-sorties avez vous besoin ?
Ça dépend grandement de votre robot. Quels actionneurs connectez-vous ? Combien de capteurs vous faut-il ? Sont-ils analogiques ou numériques ? Avez vous des modules qui exigent des protocoles de communications particuliers ?
Vous n'aurez probablement pas fini totalement la conception de votre robot au moment de choisir votre microcontrôleur. Pire, vous souhaiterez peut-être réutiliser l'électronique d'une année sur l'autre…
Alors, vous n'avez pas vraiment d'autres choix que de faire un pari raisonnable. Prévoyez quelques capteur / actionneur supplémentaire, garder un protocole de communication en réserve, il pourra vous servir pour rajouter une seconde carte.
Ce qui suit n'est qu'une estimation grossière, assez minimaliste. Adaptez-la à vos besoins ou vous le regretterez ! 2 moteurs de propulsion à courant continu :
- Consigne de vitesse (2x) : PWM
- Consigne de sens (1 ou 2 par moteurs : 4) : IO généraliste
2 servomoteurs :
- Consigne de position (2x) : IO généraliste (attention, il faut un peu de code derrière)
2 capteurs de distance :
- Distance lue (2x) : Entrée analogique
1 port de communication :
- UART (liaison série) : c'est une fonction sur 2 broches, notées RX et TX.
Gardez 2 entrée analogique en réserve, 2 ou 4 IO généraliste et vous avez tout ce qu'il faut pour réaliser un robot qui ne marche pas !
Pourquoi ? Parce qu'avec ceci, votre robot n'avancera pas droit et ne saura pas où il est sur le terrain.